· 

Une absence de projet problématique !

Lors de la campagne municipale qui a vu la reconduction du maire après 25 ans au sein de l’équipe dirigeante dont 20 comme maire-adjoint, les propositions de la majorité se résumaient à « que Verrières reste comme il est ». S’il y a bien une idée que nous ne partageons pas, c’est cet hymne à l’immobilisme. Parce que tout change autour de nous, chacun est en droit d’attendre des responsables publics, en particulier locaux, une vision pour l’avenir.

Le choix d’adhérer à la CAHB a été fait, sans que votre avis soit demandé, en 2003. Il est aujourd’hui facile de critiquer à chaque instant notre rattachement à Paris-Saclay qui est pourtant l’option essonnienne qui aurait pu être prise à l’époque. Par ailleurs, dénoncer à chaque occasion les baisses des dotations de l’Etat n’empêche apparemment pas de soutenir des politiques qui elles, exigent des coupes de plus de 100 milliards dans les finances publiques. Mais aucune critique n’est entendue quand la droite départementale réduit les moyens alloués aux associations et aux politiques sociales (perte de 38 000 E pour les enfants des crèches à Verrières).

 

Bref, l’enfer, c’est toujours les autres.

 

La réalité est que notre commune est gérée avec un manque évident d’anticipation. Devant l’impact financier de la mise aux normes des bâtiments publics pour accessibilité aux personnes handicapées pourtant prévue depuis 2005, on choisit de les fermer ; aujourd’hui la crèche familiale et la PMI, demain le Centre André Malraux ? Comment ne pas rappeler la gabegie de la maison Fournier ? Les travaux du lac, dont nous avons régulièrement rappelé l’urgence et dont le financement avait été voté à la CAHB, vont désormais être à notre charge puisqu’ils ont trop tardé. Heureusement imposée par le gouvernement, avec une dotation budgétaire de l’Etat et une aide de la CAF, la réforme des rythmes scolaires a, elle, eu lieu et les activités réjouissent apparemment tous les enfants selon la lecture du Mensuel.

 

Il nous faut plus que jamais mettre ces choix en perspective, notamment en matière d’investissements. La réflexion engagée sur le nouveau PLU peut être une belle occasion : dans l’intérêt général, nous ne pouvons qu’espérer que cette opportunité ne soit pas perdue.

Écrire commentaire

Commentaires: 0