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COP 21 accord international et engagement local

Depuis le Sommet de la Terre à Rio en 1992, trois conventions internationales encadrent les actions des Etats concernant, respectivement, la préservation de la biodiversité, la lutte contre la désertification et la lutte contre le changement climatique. Chacune de ses conventions voit ses signataires se réunir régulièrement dans des Conférences des Parties (COP en anglais).

La 21ème Conférence des Parties de la Convention sur le Climat s’est tenue à Paris du 30 novembre au 12 décembre 2015. Qualifiée par beaucoup de « conférence de la dernière chance », elle devait conduire à un accord international visant à structurer l’action des Parties dans la lutte contre le changement climatique et limiter la hausse moyenne des températures du globe à 2°C.

 

Vous le savez surement : un accord a été adopté le 12 décembre. Pour commencer, saluons la performance de la diplomatie internationale et française en particulier : aboutir à un accord accueillant l’assentiment de toutes les Parties sans exception et contenant tout de même des engagements forts et contraignants relève du défi diplomatique de haut niveau ! L’Assemblée Nationale dans son ensemble ne s’y est d’ailleurs pas trompée en accueillant le Président de la COP21, Laurent FABIUS, par une ovation debout lors de son allocution.

 

Reste maintenant l’analyse du contenu de cet accord. Les quelques lignes qui nous sont accordées ici sont bien trop peu nombreuses pour la tenter. Mais une chose est sûre : cet accord n’aura aucun impact si les territoires ne s’en saisissent pas pour agir. C’est le sens des conventions internationales : donner un cadre et des objectifs que chacun-e doit appliquer à son niveau.

 

Si la France doit donner l’exemple, nous pensons que Verrières et les verriéroi-se-s en ont aussi le devoir. C’est ce qui sous-tendra notre action en 2016, notamment dans le cadre de la révision du PLU. Cela veut dire moins de consommation énergétique, plus de recyclage et de réutilisation plutôt que l’obsolescence rapide et la production de déchets, c’est à dire des habitudes de consommation à largement modifier.

 

Penser global, agir local. L’adage n’aura jamais été aussi vrai en cette année 2016 qui commence. 

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