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« Egaler l'artifice à la sincérité, confondre l'apparence avec la vérité… »

Notre Maire, à trop lire Tartuffe, en aurait-il adopté le comportement ? Qu’on en juge.

 

Lors d’un précédent Conseil municipal, alors que notre collègue Pierre Guyard, désormais candidat à Savigny, faisait logiquement part de sa démission, après 18 ans de mandat, Thomas Joly, dans un mouvement d’une rare inélégance, n’eut pas un mot en réponse. Ou plutôt cette phrase lapidaire et consternante, "tu n’oublieras pas de signer ta lettre de démission..."

Quelque temps plus tard, nouvelle séance, introduite cette fois par une longue déclaration de notre édile, nous faisant part - on le comprend-, de son soulagement, après que la Cour d’appel l’ait blanchi d’une accusation pénale en matière de marché public, au terme d’une longue procédure, dans laquelle le procureur de la République avait tenu à épuiser les voies de recours. Autrement dit, un dossier pour le moins complexe. Or, défaut d’avoir pu évoquer cette affaire avec le Conseil, Thomas Joly ne s’est pas fait faute de s’en prendre …à Pierre Guyard.

 

Tout s’éclaira alors, en écoutant ses explications alambiquées. S’il n’y avait pas eu le moindre au-revoir à notre collègue et encore moins de pot de départ, c’est tout simplement parce qu’il avait osé jouer un rôle, au nom de l’opposition, dans ce contentieux. Comme si la police et la justice avaient réalisé ces longues investigations sans aucune raison et uniquement pour nous complaire.

 

Moyennant quoi, au sommet de sa forme, le Maire ajoutera que, de toute manière, puisque nous avions quitté la salle après une interruption de séance tardive provoquée par ses soins pour préparer une réponse à une question écrite qui manifestement le dépassait, il était impossible pour lui d’organiser quoi que ce soit. Nul doute que si nous avions repris la séance à 23 heures, le Maire aurait soudainement su trouver et les mots et les verres pour saluer notre ami.

 

Le plus formidable, dans cette triste pantalonnade, dont un public nombreux aura été le témoin stupéfait, est qu’avec de tels comportements le pire est toujours certain.

 

 

 

Mais la médiocrité ne saurait longtemps tenir lieu de viatique. En démocratie, il faut rendre compte de ses actes et de ses comportements. Pour notre part, nous ne nous départirons pas de notre calme et de notre résolution. Avec de nombreux Verriérois, nous considérons que l’heure des bilans va bientôt sonner et qu’il n’est que temps que notre premier magistrat acquiert une qualité : celle de maire sortant.

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Commentaires: 1
  • #1

    Roger-Georges (lundi, 13 janvier 2014 19:25)

    J'avais entendu parlé de l'attitude austère voir hostile de monsieur le maire avec l'opposition souvent, parfois avec sa majorité, mais devant le départ d'un conseiller, c'est très rare de tourner le dos. Ce n'est pas rassurant pour quelqu'un qui veut se présenter devant le suffrage des verriérois. La démocratie c'est une attitude le respect de toutes les opinions, sinon on devient vite quelqu’un de désabusé, alors que le bien public demande une vraie disponibilité d’esprit et de cœur. Espérons qu’il ne s’agisse que d’un mouvement d’humeur.