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Réaffirmer et redynamiser le rôle du C.C.A.S

C’est permettre à chacun d’accéder aux droits fondamentaux, tels que le droit au logement, à la santé, à l’emploi, mais aussi de trouver sa place dans la vie sociale et citoyenne. Tel est l’enjeu de l’action sociale du C.C.A.S. et tel est l’engagement de notre liste Réussir Verrières 2014.

Ceci implique la prise en compte de toutes les catégories qui forment la population verriéroise par une réelle évaluation des besoins, l’élargissement de l’action partenariale la volonté d’agir d’une majorité municipale qui ne veut laisser personne sur le bord de la route.

 

Un peu d’histoire :

 

Le C.C.A.S. à une longue histoire en France. C’est par des lois de 1796 et 1823 que seront officialisés le bureau de bienfaisance et le bureau d’assistance. Le Conseil National de la Résistance leur apportera une plus grande légitimité en mettant en avant les valeurs de justice sociale et de solidarité, et une nouvelle instance sera créée le Bureau d’Aide Sociale. C’est en 1986, après les lois de décentralisation, que la B.A.S. s’appellera désormais le C.C.A.S, Centre Communal d’Action Sociale, qui peut également relever d’un intercommunalité.

 

Le rôle et les missions du C.C.A.S. :

 

Dans un contexte social difficile, où les dispositifs règlementaires sont complexes, le rôle et les missions du C.C.A.S s’affirment tout particulièrement par sa proximité avec l’usager, et la multiplicité des ses interventions sur l’environnement social, pour réduire l’exclusion et la précarité. Verrières n’échappe pas à cette règle.

 

Le champ d’action du C.C.A.S. est de trois ordres :

 

L’action sociale (logement, aide à la personne, santé…), les aides légales (handicap, R.S.A., domiciliation des S.D.F…), les aides facultatives Sans que rien n’empêche un C.C.A.S. d’élargir son champ social dans les domaines du sport, de la culture, et de l’éducation.

 

Le C.C.A.S. de Verrières est présent dans ces domaines d’action, mais ses moyens limités ne permettent pas de satisfaire l’ensemble des besoins prioritaires, malgré le dévouement et le professionnalisme de ses équipes. Cette situation devra, comme toutes les politiques conduites par la commune, faire l’objet d’une évaluation transparente et d’une réflexion collective pour aller de l’avant.

 

Le C.C.A.S. est ce petit « ministère des affaires sociales », qui, au niveau d’une commune, apporte les premières réponses, à ceux qui en ont le plus besoin: l’accueil, l’écoute, l’orientation. Ces fonctions, essentielles, forment et matérialisent les moyens de l’insertion et de fraternité, et celle du vivre ensemble. Elles seront donc l’objet de toute notre attention.

 

 

Baptiste FOURNIER

Commentaires: 5 (Discussion fermée)
  • #1

    Denise M. (jeudi, 13 mars 2014 14:02)

    Bonjour,
    Le C.C.A.S. est le meilleur outil municipal pour aider les plus démunis, intégrer les personnes qui traversent les difficultés dans la vie, promouvoir les vrais besoins de logements sociaux ou adaptés à la demande comme les jeunes ou les personnes isolées... et surtout bien mesurer la détresse sociale afin de donner au C.C.A.S. les moyens de répondre à toutes ces attentes.
    Je sais que dans notre commune, tout le monde fait du bon travail, mais il faut reconnaître qu'il leur manque encore des moyens.
    Peut-être qu'avec une nouvelle majorité municipale, votre projet deviendra une réalité au quotidien.
    En tout cas merci et bravo d'avoir bien expliquer ce sujet délicat, car dès qu'on emploie le mot social c'est toujours avec une connotation négative.
    Je suis de tout cœur avec vous, le 23 ou le 30 mars.

  • #2

    Bernard (vendredi, 14 mars 2014 14:02)

    Cette méthode de centre communal comme poisson pilote d'une politique sociale et comme thermomètre de la situation de la ville est très intéressante, tant du point de vue politique que du service public.
    Bravo pour cette vision innovante !

  • #3

    Roger-Georges (vendredi, 14 mars 2014 16:54)

    Oui, je confirme que le rôle d'un C.C.A.S. est de mesurer les besoins sociaux, de mettre en place des politiques de solidarité, et de réintégrer dans la citoyenneté les personnes en grande détresse. Et j'affirme que le social est une aide, qui lorsqu'elle est bien menée, permet un retour dans l'autonomie et l'indépendance des personnes en bénéficiant. Ce n'est donc pas une démarche d'assistanat, qui est le contraire de la solidarité, qui elle est le cœur de l'action du C.C.A.S.
    Navré pour les esprits chagrins.

  • #4

    Monique (vendredi, 14 mars 2014 22:40)

    Développer une structure de proximité d'accompagnement des personnes en difficultés, que souhaiter de mieux pour une ville solidaire ?

  • #5

    Léone Lahu (samedi, 15 mars 2014 15:16)

    Je pense qu'il faut créer du bénévolat pour lutter contre l'isolement des personnes âgées, nombreuses sont celles dont les enfants se sont éloignés.
    Il faut aussi leur rendre visite, et les accompagner lors de sorties organisées par le CCAS, seuls ils n'ont pas forcément envie d'y participer.
    D'autre part, les tablettes numériques pourraient être un atout contre la solitude et leur permettraient de rester en contact avec leur famille.
    En bref je souhaite lutter contre la dépendance pour l'autonomie, c'est le sens de monn engagement durant cette campagne sur cette liste.