Devant une assistance très nombreuse et attentive, cette nouvelle réunion publique a d’abord permis d’aborder les enjeux budgétaires et financiers de la gestion municipale.
Sur ce plan, le bilan de Thomas JOLY, premier responsable de cette gestion depuis de nombreuses années, est éloquent : manque total de transparence des choix – avec l’exemple emblématique de l’achat de la maison Fournier pour 1,4 million, sans aucun projet à la clé- , retards systématiques dans la réalisation des équipements, hausse inexpliquée des impôts locaux, entre autres performances. Cette longue liste lui a d’ailleurs valu une note de 7/20 par le journal les Echos, ce qui n’est pas brillant.
S’agissant de l’intercommunalité, les échanges ont permis de resituer les enjeux autour d’une alternative claire : rester au sein de la CAHB et se trouver automatiquement inclus dans la future métropole du Grand Paris, en sortir au profit d’une communauté d’agglomération essonnienne, autour de Massy ou de Palaiseau, sachant que ces deux pôles intercommunaux fusionneront très probablement. Après avoir détaillé les compétences de chaque niveau de collectivité, le débat a permis de relever combien la droite locale avait placé Verrières dans une impasse en faisant, avec la CAHB, le choix des Hauts de Seine, sans jamais consulter les habitants, mais aussi l’aberration que constituerait le rattachement à Versailles, et donc aux Yvelines, ce que nous excluons. En tout état de cause le choix que devra faire la commune avant le 30/9/2013 le sera en toute transparence avec les habitants.
En conclusion a été évoqué le tract mensonger diffusé par Thomas JOLY le matin même. Outre une mise en cause de notre promesse de gel des impôts locaux (que notre maire a pourtant cru devoir adopter en 2013…), ce document nous prête la ferme intention de faire entrer Verrières dans la métropole parisienne, sans pouvoir évidemment citer la moindre déclaration et encore moins le moindre texte en ce sens. Malheureusement, l’adage « plus c’est gros, plus ça passe » semble encore avoir libre cours dans l’actuelle majorité : affolement de dernière minute d’une liste qui ne propose rien ou contagion de certains méthodes chères à l’UMP sur d’autres terrains, chacun jugera !
Jean l'ancien (samedi, 15 mars 2014 15:28)
A défaut de présenter un bilan convenable (ce qui aurait été bien le moins) et d'annoncer un vrai programme (plutôt qu'un catalogue de vœux pieux) Thomas Joly et sa majorité sortante ont choisi le mensonge par des annonces sur l'intercommunalité et les finances locales. De plus ce tract indique que Verrières est une ville Arboretum alors que cela fait plusieurs années qu'elle a perdu ce titre.
Décidément plus grand monde ne peut ou ne doit leur faire confiance. Car pour eux, un mensonge et un démenti ça fait deux informations. Au bout de plusieurs décennies, cette méthode ne fonctionne plus, et le 23 mars confortera cette vérité.
Sandrine (samedi, 15 mars 2014 15:50)
Par ailleurs, je remarque que Thomas Joly ne fait pas de réunion publique à thème. Pas de programme, pas d'idées, pas d'informations précises à donner ? À t'il peur des questions sur un sujet en particulier ?
Manifestement il se sent obligé d'en faire une, qui plus est à deux jours des élections afin de s'aligner un minimum sur vous et ne pas perdre la face, mais cela ne trompe personne.
Danièle M (samedi, 15 mars 2014 16:45)
J'ai déjà réagi à la diffusion du tract de Thomas Joly par un commentaire à la suite à votre précédent article concernant l'écologie, mais je suis tellement choquée que je veux bien me répéter : l'UPV choisit délibérément le mensonge aux électeurs. Et ces gens-là voudraient qu'on leur fasse confiance ?