Concertation : ce terme a été scandé tout au long de la campagne municipale par la nouvelle majorité comme nouvelle méthode de gouvernance. Mais force est de constater quelques mois plus tard qu’il s’agissait soit d’un nouvel effet de manches, soit d’une mauvaise compréhension de ce terme. Trois exemples concrets nous amènent à dresser ce constat.
Tout d’abord, le premier budget voté n’a pas donné lieu au grand débat tant attendu suite à la campagne. A contrario de nombreuses interrogations subsistent sur l’avenir budgétaire de notre commune qui connaîtra cette année une augmentation des impôts locaux couplée à un accroissement de la dette. Le débat budgétaire qui est le préalable au vote du budget et qui doit être un grand moment de concertation n’a pas permis la réflexion collective tant attendue. Le Maire a proposé, le Maire a décidé.
Ensuite, au sujet de l’installation du projet Autolib’ que nous avons soutenu dès la campagne électorale puisque cette proposition émanait de notre projet municipal : de la communication oui, mais aucune concertation digne de ce nom. En effet, la Mairie a communiqué de manière conséquente mais en aucun cas proposé la moindre forme d’échange, si ce n’est une réunion publique annoncée très discrètement.
De même la Maison Fournier…. Le rachat de cette propriété ancienne pour 1,25 million d’euros en Centre-Ville au nom de la conservation du patrimoine fait aujourd’hui l’objet de véritables discordes au sein du conseil municipal. Aucun appel à projet n’a été effectué, aucune perspective d’intérêt général n’a été proposée. L’objectif annoncé est de faire de cette bâtisse un restaurant étoilé (quelle ambition !) sans même nous dire si le jardin attenant à cette propriété bénéficiera demain aux Verrièrois en tant qu’îlot vert….
Enfin, la réforme des rythmes scolaires : notre commune a les moyens d’en faire une mesure phare pour l’intérêt de nos enfants mais la majorité a préféré la posture politicienne à la réflexion de long terme, en la mettant en place de la manière la plus minimaliste qui soit.
Face à ces méthodes et pour montrer qu’avec un peu de volonté la concertation est possible, nous avons proposé un scrutin participatif sur un autre grand enjeu : l’intercommunalité. Cette pratique, nous la répéterons chaque fois nous le jugerons nécessaire pour l’avenir de notre commune, car nous estimons plus que jamais que les Verriérois doivent pouvoir pleinement s’exprimer sur ce qui les concerne au quotidien.
Les élus de Réussir Verrières
Écrire commentaire