Parmi les différents enjeux à prendre en compte, pour choisir l’intercommunalité avec laquelle Verrières-le-Buisson construira son avenir, la situation financière et notamment la capacité à investir ou pas, a toute son importance.
Au-delà la complexité apparente des règles de finances publique, une comparaison synthétique accessible à tous n’est pas impossible à réaliser, avec à l’aide d’indicateurs simples, tels :
· Le rapport entre la capacité d’autofinancement et les produits (recettes) de fonctionnement qui mesure la capacité théorique et relative d’endettement de la collectivité. Un ratio élevé traduit une structure budgétaire apte à supporter l’investissement.
· Le rapport entre l’annuité de la dette et les produits de fonctionnement. Ce ratio traduit le niveau d’endettement par rapport aux capacités. Une forte valeur traduit un niveau effectif d’endettement élevé.
· Le rapport entre l’encours de la dette et la capacité d’autofinancement. Ce rapport correspond aux nombre d’années nécessaires pour rembourser la dette.
· Le rapport entre l’encours et le nombre d’habitants, traduit l’endettement par habitant.
Le tableau ci-dessous permet de comparer la situation, en 2013, des différentes intercommunalités auxquelles Verrières le Buisson serait susceptible d’adhérer.
Il met en lumière les éléments suivants :
· Le regroupement des communautés d’agglomération des Hauts de Bièvre et de Sud Seine, ont un niveau d’endettement de 301 € par habitants et leur budget permet de rembourser la dette en 5,21 années.
· Le regroupement des communautés d’agglomération Europe Essonne, Plateau de Saclay, Versailles Grand Parc et Saint Quentin en Yvelines, possède un niveau d’endettement de 704 € par habitant, avec une capacité à rembourser la dette en 5,67 ans. Ainsi bien que possédant des ressources importantes, cette « méga-intercommunalité » est fortement endettée, du fait de la situation particulière de Saint Quentin en Yvelines, qui a dû, en raison de son statut de ville nouvelle, réaliser d’importants investissements.
· En revanche, lorsque l’on observe la situation du regroupement des intercommunalités Essonniennes (Europe Essonne + Plateau de Saclay), la situation est très positive en raison d’un endettement par habitant faible (97€) et d’une capacité à rembourser rapidement la dette (2,22 ans)
En conclusion, du point de vue strictement financier, le premier choix serait d’appartenir à une intercommunalité regroupant uniquement les communautés d’agglomération essonniennes (sans celles des Yvelines).
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