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Du bon sens et de la vision à long terme

La demande des responsables politiques quels qu’ils soient et en tout cas c’est ce qu’ils disent tous, est la mise en place d’une organisation territoriale plus lisible, plus efficace et donc moins couteuse. Chacun rend responsable l’autre de l’organisation en « mille-feuilles » du territoire et la critique est aussi là à chaque projet de changement. C’est donc bien normal que l’électeur ne s’y retrouve plus.

À Verrières-le-Buisson, au moment du choix de rattachement intercommunal, la majorité municipale a choisi de demander l’intégration à la Métropole du Grand Paris et continuer ainsi à rester avec des communes des Hauts-de-Seine comme elle le fait depuis 10 dans la communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvres (CAHB). Soit. Il parait que c’est notre « bassin de vie ».


Ce n’est pourtant pas le bilan de la CAHB qui laissera un souvenir impérissable à Verrières après 10 ans. Ni les liens noués avec les administrations environnantes. Certes, nous avons les mêmes poubelles qu’à Sceaux mais aucun projet d’envergure n’a vu le jour au bout de 10 ans. La rénovation du Colombier est le projet auquel tout le monde s’accroche pour justifier de continuer à rester au sein de la CAHB. Heureusement que l’on a attendu tant d’années pour ce projet, sinon on n’aurait eu aucune justification à continuer… Même si on ferme les yeux sur la rénovation du Centre André Malraux. Là, on se retournera peut être vers le Conseil Général. Ben oui, car les subventions pour la culture viennent du Conseil Général (maintenant nommé conseil départemental pour plus de clarté, merci) !


Et voilà donc les élections départementales : le maire à Verrières reste droit dans ses bottes et se représente pour l’Essonne ! Attitude contradictoire, illogique mais qui ne l’empêche pas de critiquer ceux qui essayent d’organiser le territoire…


Mais espoir ! Bientôt les régionales : on va avoir encore droit à une explication type c’est la faute des autres si c’est compliqué !


Aurélia Chauveaud-Lambling, Baptiste Fournier, Vincent Hulin et Michel Yahiel

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