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Centre-ville, où va-t-on ?

Plus d’1,3 million d’euros (l’argent de vos impôts) ont été mobilisés pour la rénovation de la rue d’Estienne d’Orves et de Paron pour un résultat qui apparaît décevant à bien des égards. 

Une piétonisation mal pensée : non généralisée et circonscrite au jour de marché et au dimanche matin elle n’incite pas les Verriérois à prendre de nouvelles habitudes quotidiennes mais à s’adapter au gré des jours de marché. Le dimanche matin, les commerçants en pâtissent, leurs recettes en nette diminution permettent de constater la baisse d’affluence de notre Centre-Ville, qui reste désert même le week-end.

 

Un impact économique désastreux : outre les pertes commerciales, la Maison Fournier inexploitée (1,8 million d’euros toujours avec vos impôts) et un stationnement interdit l’ensemble de la semaine dans la rue d’Estienne d’Orves (135 euros d’amendes…) ont provoqué plusieurs situations de crispation que nous déplorons. Des emplacements de stationnement de 15 minutes et un fonds de soutien aux commerces (comme à Palaiseau) n’étaient pourtant pas des dispositifs complexes à mettre en œuvre.

 

Une sécurité routière précaire : la rue d’Estienne d’Orves reste accessible en voiture par la rue de l’Eglise sans aucune indication avertissant d’un croisement avec une voie piétonne. Nous interpellons fermement le Maire sur le risque encouru pour l’ensemble des piétons et riverains.

 

Un manque de stratégie accablant : une fois de plus aucune réflexion globale n’a été entreprise sur le devenir de notre cœur de ville, jouxtant le parc Régnier, bénéficiant du charmant passage du village, à deux pas du centre culturel André Malraux.

 

 

Rachat par la commune des fonds de commerce pour faire baisser les loyers et décider du type de commerces qui s’installent, piétonisation n’impactant pas l’accès aux commerces, accès simplifié aux vélos, valorisation du passage du village, lien facilité entre le marché et les commerces du Centre (la piétonisation aurait dû avant tout être entre ces deux point névralgiques), les solutions ne manquent pourtant pas. Il n’est jamais trop tard : appelons la majorité à revoir sa copie pour que Verrières dispose enfin d’un Centre-ville digne de ce nom et que les commerçants locaux soient enfin entendus !