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Quand y’en n’a PLU, y’en a encore !

La majorité, enferrée depuis plusieurs mois dans la révision du PLU, s’arc-boute pour on ne sait quelles raisons sur un projet inepte, voire dangereux. Les interpellations légitimes, nombreuses et répétées des verriérois restent lettre morte. 

Nous nous opposons fermement à la qualification en périmètre d’étude de la ZAC des Petits Ruisseaux, qui menacerait environ 600 emplois, et du Boulevard du Maréchal Foch, qui mettrait en cause une vingtaine de maisons. La raison majeure à cela : aucun projet convenable n’a été présenté aux habitants ou aux élus municipaux. Si des documents circulent, c’est donc sous le manteau : est-ce acceptable ? Clairement, non.

 

Reste un manque total de vision stratégique dans ce projet de PLU, pourtant censé tracer des perspectives pour l’avenir. Malheureusement, la majorité municipale n’en est pas à son coup d’essai : on se souviendra que l’achat de la Maison Fournier, la « rénovation » du centre ville et l’installation d’arches… auront coûté aux contribuables environ 3,8 millions d’euros (soit quasiment 20 ans d’augmentation d’1 point de la taxe d’habitation). Pour tout résultat : une semi-piétonisation pour le moins dangereuse et une situation économique intenable pour les commerçants.

 

Notre ville ne peut plus être gérée comme un « village », hors du temps, qui ne devrait rendre aucun compte à une population tenue en marge des décisions qui la concernent. A proximité de Paris, aux côtés du Plateau de Saclay, frontalière de Massy-Palaiseau, Verrières ne tire pourtant aucun bénéfice de sa situation et de la richesse de son patrimoine.

 

 

En valorisant notre patrimoine naturel et culturel, en créant des accès simplifiés aux gares voisines, en préemptant un certain nombre de fonds de commerce pour faire diminuer la pression fiscale, en créant les conditions de mobilités douces, en urbanisant des zones déjà desservies par les transports et commerces… nous pourrions redynamiser notre commune, tout en assumant nos responsabilités en matière de logement social. Nous espérons que le commissaire enquêteur aura entendu les multiples témoignages en ce sens, de sorte que ce projet néfaste soit revu : il n’est que temps.