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#DESINTOX : Église déjà sale et… verte ! 

À peine sortie de sa gangue d’échafaudage à l’été 2019, l’église Notre Dame de l’Assomption fraîchement décapée, subissait l’assaut des pigeons, toujours plus assidus. Résultat, des traces de fientes bien visibles sur la pierre et un épais tapis au sol ! 

 

Interrogeant la mairie sur l’absence de pics prévus à cet effet, celle-ci répondait fin juillet « qu’il y en avait mais que les oiseaux s’adaptaient ». Pourquoi ne pas en avoir installé  sur tous les saillies, rebords et autres niches que les oiseaux souillent avec constance, pendant que l’entreprise était toujours présente ? Le phénomène était connu donc prévisible ; les mêmes causes produisant les mêmes effets… 

 

Plus grave, la teinte verte qu’arbore la pierre 6 mois après sur les pignons nord. Forte d’avoir été violemment décapée au sable, la pierre est devenue plus poreuse et de fait sensible à l’eau et aux moisissures. On peut s’interroger sur le choix - et les compétences - de l’entreprise qui a réalisé ces travaux ; une pierre calcaire ancienne décapée est fragilisée et doit être hydrofugée, en particulier si elle exposée au Nord. 

 

Il ne reste qu’à souhaiter que la mairie mette en œuvre sa garantie « de parfait achèvement » avant que celle-ci n’expire et exige de l’entreprise qu’elle répare au plus vite ces dégâts fort affligeants, au vu de la somme mise en jeu pour restaurer cet édifice patrimonial. 

 


Juillet 2019

Février 2020