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Tribune du mois de novembre : Verrières, le péril jeunes ?

Verrières, le péril jeunes ?

 

Les assises de la jeunesse, lancées en juin dernier sous forme d’ateliers, visent à recenser les attentes sur ce thème. Au-delà du fait que cet énième questionnaire prouve à nouveau que la majorité confond toujours sondage et concertation, cette heureuse initiative souligne sans surprise les lacunes, voire les reculs de la politique municipale dans ce secteur et donc les frustrations engendrées.

 

Sans surprise puisque nous avons relayé ces demandes sans que la majorité ne bouge, la réouverture de l’Espace jeunes est plébiscitée, tout comme l’utilisation élargie du centre de Gravières, un meilleur entretien et un accès facilité aux structures sportives existantes ou l’extension de l’offre d’activité physique (exemple plusieurs fois cité de « street workout »). C’est la confirmation de ces besoins individuels et collectifs simples mais non satisfaits alors que connus depuis bien longtemps.

 

D’autres demandes se font jour aussi : en matière de transports, en particulier de mobilités douces, d’éducation ou d’échanges intergénérationnels. Tout ceci montre bien que notre jeunesse ne se situe pas uniquement dans une approche revendicative quant à ses besoins propres : comme le reste de la population, quand on demande leur avis aux jeunes sur la ville, ils le donnent !

 

Les attentes exprimées sont raisonnables et légitimes : rappelons ici que notre projet les abordait largement et en détail dans une optique de reconnaissance des jeunes Verriérois en tant que citoyens à part entière, avec un large accès aux services publics de quartier, aux loisirs et à des équipements dignes de ce nom.

 

Il en va évidemment de l’avenir de la commune : un territoire qui ne parle plus à ses jeunes, qui leur propose si peu d’activités dédiées, n’envoie pas un message positif aux nouvelles générations et perd en dynamisme.

 

On constate d’ailleurs que Verrières perd des habitants et, surtout, vieillit, notamment parce que les jeunes adultes ne peuvent se loger compte tenu du coût de l’immobilier. La ville doit améliorer son attractivité à l’égard des jeunes plutôt que de laisser perdurer une image négative et surtout dégradée depuis plusieurs années. Espérons que, enfin, nous sortirons de la mode des questionnaires pour entrer dans celle des actions. Sur ce sujet comme sur tous les autres, d’ailleurs.

 

 

Vos élus : David Chastagner, Emmanuelle Clévédé, Jérémy Fass, Vincent Hulin, Agnès Quinquenel, Andrée Theisen, Michel Yahiel.