Dans son mensuel de janvier 2022, la municipalité fait part de sa décision de rendre le stationnement payant dans le centre-ville, dans le but de faciliter l’accès aux commerces. Il est en effet incontestable qu’il y a des problèmes de stationnement dans notre centre-ville. À certains moments, comme aux périodes de marché, il est même impossible d’y trouver une place.
D’après les études déjà menées, ces difficultés s’expliqueraient par la présence de trop nombreux véhicules « ventouses », stationnant plusieurs heures, voire plusieurs jours et qui ne respectent pas la durée limitée de stationnement des zones «bleues», même s’il faut admettre que la réglementation du stationnement dans le centre-ville est assez complexe et que la majorité a totalement abandonné l’idée de la faire respecter. S’y ajoutent des stationnements illicites et gênants, sinon dangereux pour les piétons, en particulier les enfants ou les personnes à mobilité réduite ; la partie commerçante de la rue d’Estienne d’Orves étant très exposée à ces incivilités depuis son réaménagement.
La décision de la municipalité de rendre le stationnement payant va-t-elle résoudre tous ces problèmes ? Cela reste à démontrer. La mise en place de zones payantes ne va-t-elle pas aggraver la situation sur les rues et parkings voisins gratuits ? Et le véritable enjeu n’est-il pas celui de la pédagogie et du contrôle par les services municipaux ? On le voit, les enjeux sont multiples : conditions de circulation, possibilités de se garer, coûts pour la collectivité, les usagers et les contribuables, animation du centre-ville, développement commercial, défense de l’environnement, sécurité des piétons et des deux-roues…
Pour les aborder sereinement et en détail, et en impliquant toutes les Verriéroises et tous les Verriérois, nous allons rapidement organiser une soirée débat en ligne sur ces thèmes importants de notre vie locale et du vivre ensemble à Verrières. Vos élus REVB : David Chastagner, Emmanuelle Clévédé,Jérémy Fass, Vincent Hulin, Agnès Quinquenel, Andrée Theisen, Michel Yahiel.